Concours international de dessins de 2021

Et si votre crayon était un outil contre le travail forcé ?

Saviez-vous que des dizaines de millions de personnes dans le monde sont soumises à des conditions de travail relevant d’une forme moderne d’esclavage ? Nous pouvons tous jouer un rôle dans la prévention du travail forcé à notre niveau.

Dans cet esprit, plus de 200 dessinateurs de 65 pays ont répondu au défi lancé en mars et avril 2021 par l’Organisation internationale du travail (OIT) et l’ONG Ressources humaines sans frontières (RHSF) : et si votre crayon était un outil contre le travail forcé ? Nous les remercions tous d’avoir partagé leur vision sur le travail forcé. Au total, 460 dessins ont été reçus, dans des styles très différents, avec des messages forts.


Un jury prestigieux et le public se sont mobilisés pour sélectionner les meilleurs dessins.

Il est maintenant temps de découvrir les gagnants du concours !

Dessins gagnants

Vasco Gargalo (Portugal)
Javad Takjoo (Iran)
Eshonkulov Makhmudjon (Ouzbékistan)
Kaan Saatci (Turquie)

1er Prix du Jury : Vasco Gargalo (Portugal)

2ème Prix du Jury : Javad Takjoo (Iran)

« Coup de cœur » de Cartooning for Peace : Eshonkulov Makhmudjon (Ouzbékistan)

« Coup de coeur » du public (vote du public sur Instagram) : Kaan Saatci (Turquie)

Distinctions thématiques

Éducation : Shahrokh Heidari (Iran)

Chaînes d’approvisionnement : Maarten Wolterink (Pays-Bas)

Agir : Paresh Nath (Inde)

Shahrokh Heidari (Iran)
Maarten Wolterink (Pays-Bas)
Paresh Nath (Inde)

Mentions spéciales

Chris Rutayisire (Rwanda)
Suroglu Osman (Turquie)
©Hira Kazmi
Hira Kazmi (Pakistan)
Matías Tejeda (Argentine)
Pillar Parra
Pillar Parra (Espagne)

Chris Rutayisire (Rwanda)

Suroglu Osman (Turquie)

Hira Kazmi (Pakistan)

Matías Tejeda (Argentine)

Pilar Parra (Espagne)

Qu’est ce que le travail forcé ?

25 millions d’hommes, de femmes et d’enfants sont aujourd’hui soumis au travail forcé : ils sont victimes de traite des êtres humains, de servitude pour dettes ou de conditions de travail analogues à l’esclavage, sont victimes de violence, de coercition et de tromperie, sont menacés pour les empêcher de demander de l’aide et de revendiquer leurs droits.

Tous les pays sont concernés. Les personnes touchées travaillent souvent à l’abri des regards et sont difficiles à identifier. De nombreuses victimes, en particulier les femmes et les filles, sont soumises à l’exploitation sexuelle à des fins commerciales, mais le travail forcé est également répandu dans des secteurs tels que l’agriculture, la construction, la pêche, le travail domestique, l’industrie manufacturière et l’exploitation minière.

On estime que le travail forcé génère 150 milliards de dollars de profits illicites ! Les industries et les entreprises sont confrontées à une concurrence déloyale, et les États perdent des milliards de dollars en recettes fiscales et en cotisations de sécurité sociale.

Il est temps d’agir !

Sous l’effet de la crise du Covid-19, les risques d’être piégés dans le travail forcé sont accrus pour les adultes comme pour les enfants. Plus que jamais, il est urgent d’agir.

Saviez-vous que près d’une personne sur cinq soumise au travail forcé est un enfant ? Alors que l’Assemblée générale des Nations unies a déclaré 2021 Année internationale de l’élimination du travail des enfantsil est temps de passer des engagements aux actes !

Les meilleurs dessins serviront à mettre en lumière les réalités invisibles et méconnues du travail forcé à travers une exposition itinérante et son catalogue, disponible ici. Les dessins de la première édition du concours, lancée en 2015 par RHSF, ont atteint plus de 20 000 personnes.

Impact

Les dessins sont des outils puissants : sans utiliser de mots, ils rendent compréhensibles des messages complexes et incitent chacun à réfléchir sur des sujets sensibles.

L’exposition des meilleurs dessins aidera les gens :

  • REFUSER le travail forcé, violation grave des droits de l’Homme n’ayant pas sa place dans nos sociétés. Le travail forcé peut et doit être éradiqué de nos économies.
  • COMPRENDRE le travail forcé sous toutes ses formes. Les travailleurs peuvent être piégés et contraints au travail forcé de différentes manières : ils peuvent être trompés sur la nature de leur travail, être enlevés, subir des abus psychologiques, physiques ou sexuels, ou des menaces ; leurs documents d’identité peuvent avoir été confisqués ou leur salaire retenu ; ils peuvent avoir été contraints de payer des frais excessifs pour obtenir un emploi puis piégés dans une dette manipulée de manière à ce qu’ils ne puissent jamais la rembourser…
  • AGIR pour mettre fin à ce fléau. Les gouvernements doivent prendre des mesures efficaces pour prévenir le travail forcé, protéger les victimes, assurer leur accès à la justice. Les employeurs publics et privés doivent prendre des mesures de diligence raisonnable pour prévenir les risques de travail forcé dans leurs activités. Les syndicats doivent informer les travailleurs afin qu’ils connaissent leurs droits et sachent comment les faire valoir. Les ONG peuvent fournir une assistance aux victimes. Nous pouvons tous ouvrir les yeux pour voir le travail forcé autour de nous et exiger que les biens et services que nous consommons soient exempts de travail forcé.

L’exposition dans vos locaux ?

L’exposition, disponible en français, en anglais et en espagnol, va être présentée dans le monde entier (Paris, Genève, Bruxelles, Rome, New York…).

Modalités de prêt :

  • Pour une exposition sous forme de kakémonos (en préparation) :

Contactez contact@rhsansfrontieres.fr.

  • Pour une exposition sous forme de tableaux : le prix correspondra au coût des frais de port de l’exposition.

En savoir plus sur le travail forcé

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Le financement est assuré par le Département américain du Travail dans le cadre de l’accord de coopération numéro IL-27592-15-75-K-1. 100 pour cent du coût total du projet BRIDGE est financé par des fonds fédéraux, pour un total de 17 395 138 dollars US. Ce matériel ne reflète pas nécessairement les points de vue ou les politiques du Département du Travail des États-Unis, et la mention de noms commerciaux, de produits commerciaux ou d’organisations n’implique pas non plus l’approbation du gouvernement des États-Unis.